• SOCIABILITÉ : Agathe est très sociable, elle n'a pas besoin de se forcer pour se faire une bande d'ami. Pareillement pour les ennemis d'ailleurs. Lorsqu'elle rencontre une nouvelle personne, c'est bien souvent dès le premier regard, la première impression qu'elle sait si elle aime ou pas cet individu. Il n'y a pas d'entre deux. • COMMUNICATION : La jeune femme est tout de même assez mystérieuse. Elle n'aime pas dévoiler ses sentiments, ses faiblesses ou son passé. En revanche, elle aime beaucoup rire, profiter de la vie, s'amuser. Mais attention. C'est une personne très manipulatrice. Le chantage est son arme favorite. • SYMPATHIE : Oui. ... Mais non. Elle s'attache difficilement à son entourage. Elle sait très bien que des amis ; ça va, ça vient. Pour elle, on ne peut compter que sur soi-même. Donc, pour ce qui est des gens, bien sur qu'elle se montrera gentil. Bien sur qu'elle voudra aider. Mais il suffit que vous la trahissez, la provoquez , l'emmerdez, ou même si vous vous foutez d'elle, ne serait-ce qu'une seconde, ... courez. Elle est capable de beaucoup pour obtenir ce qu'elle souhaite. • MANIPULATRICE : Nous y voilà. Agathe est peut-être extraverti, sociable, mais... Méfiez vous. C'est le genre de personne qui vous fera croire à un voyage à Disney, mais vous emmènera dans une pièce sombre. Dans cette catégorie, on pourrait d'ailleurs rajouté : moqueuse, et presque sadique... Mais... • DOUCE : ... Mais voilà. Au fond d'elle se cache à petit cœur tout doux, qui est capable de pleurer, de se briser, d'aimer... Même si c'est rare, elle peut s'attacher à quelqu'un. Et lorsqu'elle s'attache, nous avons affaire à une jeune mademoiselle jalouse, possessive, gamine, etc. • RÊVEUSE : La jeune femme a des rêves pleins la tête, comme tout le monde certes. Elle rêve de beaucoup ; d'une vie de princesse, d'un château, d'un prince charmant, et... malgré sa façade de femme fatale, Agathe rêve d'une vie paisible, de fonder une famille, au soleil, dans la joie, la paix, la bonne humeur et l'amour.

Agathe était anglaise, comme vous avez pu le remarquer. Elle était née à Londres, d’une mère anglaise et d’un père français bourgeois. Ce dernier était venu rejoindre sa femme lorsque celle-ci tomba enceinte de la merveilleuse petite Agathe. Papa et maman à ses côtés lors de ses premiers pas, de ses premiers mots, la jeune demoiselle eu une enfance très heureuse. Elle vivait dans la richesse, elle était beaucoup trop gâtée. Étant fille unique, ses parents lui offraient tout ce qu’ils pouvaient pour lui montrer leur amour. Ce dernier étant bien plus matériel que sentimentale, Agathe, en grandissant, manqua sérieusement d’attention vis-à-vis de ses parents. C’est alors qu’une jeune adolescente rebelle prit le dessus, comme beaucoup à cette époque de la vie. La jeune de Launay en demandait, encore et encore ; un poney, une console, une nouvelle télé, des nouveaux meubles, des sucreries, des vêtements de luxe, des escarpins, et j’en passe. A l’école, les notes n’étaient pas bien hautes. Ses parents avaient tellement d’argent qu’elle ne songeait pas utile d’être forte à l’école pour travailler. Elle pouvait tout avoir.

Jusqu’à ce qu’une tragédie avale tout. En une petite fraction de seconde, sa vie s’écroula.

Agathe, un matin avant d’aller au collège, prépara son thé. Elle fit chauffer l’eau, et comme à son habitude, elle partit sans même éteindre la cuisinière. Maman le faisait à sa place de toute manière, quotidiennement. Mais aujourd’hui, c’était différent. La mère avait dû se rendre très tôt à son travail. Il n’y avait personne pour éteindre le feu.

Sauf peut-être les pompiers.

Tout était parti en fumée. Tout. Dont l’argent de ses parents, qui était stocké dans une petite pièce de la maison, son père avait fait l’erreur de faire plus confiance à sa demeure qu’à une banque. Les assurances n’y pouvaient pas grand-chose. Et, à cause des exigences de la petite rebelle, le foyer n’avait presque plus d’économie. C’était fini.

Malgré tout, elle s’en voulait. Et c’est peut-être grâce à cet accident qu’elle grandit en maturité. Dans leur nouvelle petite –très petite- maison, Agathe voulu se faire pardonner des millions de fois. Elle trouvait des petits jobs pour aider ses parents. Elle leur promit de leur rendre ce qu’il leur appartenait. D’arrache-pied, elle rapportait de l’argent, un peu… Elle avait d’ailleurs rencontré un créateur de magazine de mode sur Londres qui lui avait fait découvrir le mannequina et la photographie. C’était le déclic. Elle voulait absolument faire ça. Tout d’abord, elle travailla (non déclaré d’ailleurs), en tant que photographe et éditrice d’article au sein de ce même magazine. Elle avait arrêté l’école depuis la tragédie, voulant rembourser ses dettes… Elle n’a aucun diplôme, si ce n’est que sa motivation.

A ses dix-huit ans, elle annonça à ses parents qu’elle souhaitait poursuivre son rêve, et reprendre ses études à Paris. Ses parents étaient très fiers de ce qu’Agathe était devenu. Malgré les maigres salaires qu’ils recevaient, ils arrivaient à combler leurs besoins. Ils se disaient plus heureux qu’avant.
Et c’est dès la rentrée suivante qu’Agathe, seule, s’installa à Paris pour ses études de photographe. Au bout de quelques mois, la solitude l’envahissait, si bien qu’elle adopta une petite lapine qu’elle nomma Sushi. Elle représentait beaucoup pour elle ! A défaut d’avoir des amis français qu’ils ne la comprenaient pas, elle avait Sushi. Avec qui elle n’avait pas besoin de traduire son anglais ! C’était d’ailleurs son tout premier modèle animal !  

Dans son école de photographe, un de ses professeurs voulu faire d’Agathe un modèle photo, ce qu’elle accepta sans hésiter. Elle commençait à parler français correctement, à se faire quelques amis, et les années passèrent ainsi ; une petite vie tranquille à Paris.

A vingt-et-un ans, alors qu’elle se rendait une énième fois à sa séance photo avec son professeur, ce dernier abusa d’elle. Cela faisait déjà plusieurs fois qu’il lui demanda de poser un peu plus dénudée. Plus encore un peu plus. Elle venait d’avoir son diplôme et le professeur devait alors surement attendre qu’elle ne fasse plus partit de l’établissement pour sauter sur l’occasion. Son poste de prof était alors beaucoup moins en danger… Mais Agathe ne se laissa pas faire, elle réussit à se débattre d’entre ses bras et s’enfuir. Elle n’osa jamais en parler. A personne. [HOUHOU ! PETIT SECRET ! QUE S’EST-IL PASSÉ ? :D]. Une rumeur commença à la noyer, un vieux montage d’elle nue en photo, faites par le prof photographe en personne ! Merde.

Pour la jeune femme, une seule solution était possible. Déménager. Non, pas porter plainte, trop de chose referaient surface [HOHO ! DE QUOI S’AGIT-IL ?!!!].

Et la voici ici, parmi-vous les amis, depuis maintenant presque un an ! Avec son adorable petite Sushi !!