(ulya) car crash [flashback]

－ inscrit le : 22/04/2018 － messages : 153 － points : 432

car crash
elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, elle m'a touché, je suis foutu.

Ce jour-là, tu n'aurais certainement pas dû aller au motocross. Mais comment aurais-tu pu le deviner ? Aucun signe ne t'es apparu, tu n'as rien vu, et tu crois pas aux signes. Tu es certain que, même s'il y a un destin quelque part, les choses tombent sur les nez des gens comme ça, sans prévenir. Pas de signe avant coureur, non non. Alors, bien sûr, tu es monté dans ton motocross, tu as commencé à concourir pour le plaisir avec des amis du terrain, et tu n'as pas vu que ton engin était endommagé. Suffisamment peu pour que ça ne se voit pas. Mais suffisamment pour que tu dérapes et que tu t'étourdisses.

Le patron a aussitôt appelé les secours et en moins de deux, sans t'en rendre compte, tu t'es retrouvé à l'hôpital. Bon rien de bien méchant, visiblement, mais on t'annonce qu'ils redoutent une légère commotion cérébrale et que tu resteras peut-être en observation toute la nuit. T'aimes pas trop les hôpitaux, et pourtant, tandis qu'on te dit ça, tu te contentes d'acquiescer. Tu t'es un peu blessé et on est en train de te recoudre. Enfin. "On" se tient devant toi avec un sourire angélique, qui te fait presque oublié qu'on est en train de te recoudre. Tu n'as pas sorti un traitre mot depuis qu'elle s'occupe de toi et, là, d'un coup, tu te racles la gorge, et ça sort tout seul. Pourtant, son nom il est forcément écrit sur sa blouse, mais tu n'y penses simplement pas. « Vous vous appelez comment, belle infirmière ? » T'es pas le genre dragueur, du moins pas vraiment, même si ça t'es déjà arrivé dans ta vie de faire quelques tentatives qui ne se sont pas soldées en échec. Du moins pas directement. Mais disons, que là, t'as pas les idées claires. Et tu ne vois plus qu'elle, là, tout de suite. Elle est envoûtante comme aucune autre. Ses yeux profonds te donnent la chair de poule et il te semble que ton cœur bat un peu plus fort que d'ordinaire. Ou alors tu te fais des idées. Mais tu n'as d'yeux que pour elle, là, tout de suite. Même Elise ne t'avait fait autant d'effet, à l'époque.

－ inscrit le : 25/04/2018 － messages : 19 － points : 68

Car Crash

Lidya avait commencé son service depuis quelques heures et elle courait un peu partout ce jour-là. Quand elle fut bipée pour se rendre aux urgences. En arrivant à l’accueil, elle reçut toute les informations, elle devait s’occupée d’un jeune homme qui avait eu un accident de motocross. Elle n’aimait pas trop ses appareils, elle n’avait aucune confiance dans les appareils à deux roues, quoi que le vélo et la trottinette aient pu lui aller. Mais non tout ce qui avait deux roues lui faisait un peu peur. Elle devait faire le changement du cet homme, elle sourit en entrant dans la chambre.

Les médecins étaient encore dans la chambre, quand elle fit son entrée. Elle ne disait pas un mot, s’occupant à regarder le dossier de son nouveau patient, elle allait devoir veiller sur lui toute la nuit. Le médecin te prévient qu’il n’a pas encore été recousu, il avait le peu de gentillesse dont il est capable te demande de le faire. Sans rire dire et tout en souriant comme tu en as l’habitude, tu exécutes. Le médecin suivit de ses deux internes sortent la bouche en cœur en saluant malencontreusement le patient.

Elle recoud en prenant soin de faire en sorte qu’aucune trace ne restera. Elle était très concentrée, son sourire toujours scotché sur les lèvres quand elle entend le raclement de gorge du jeune homme. Elle lève son regard vers ce bruit et puis vers ses paroles et son sourire se fait plus grand. « Lidya, pour votre service Monsieur ? » Elle lui sourit en coupant le fil à ras de son nœud, en déposant du produit cicatrisant et désinfectant sur la cicatrice recouvrant tout cela d’un bandage. Elle lui sourit avant de prendre son dossier et de cocher quelque lignes, elle le bloque sous son bras et elle fait signe au jeune homme de s’asseoir sur le fauteuil. « Avant que vous me disiez que vous n’avez pas besoin de ce fauteuil. Je tiens à vous répondre que je suis l’infirmière et vous le patient alors zou. »
Elle lui sourit en tenant fermement le fauteuil. « Pressons, jeune homme, votre suite vous attend. » Elle laisse échapper un petit rire, avant de reprendre son sérieux.

‹c› Vanka

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car crash
elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, elle m'a touché, je suis foutu.

Tu es en train de te faire recoudre. En général, t'es pas un grand fan des aiguilles et tu les crains avant même qu'elles ne te touchent mais là, tu ne ressens strictement rien. Tu n'as aucune idée du pourquoi, mais une chose est sûre, tu es complètement concentré sur autre chose. Elle pourrait sans doute être en train de te scier le bras que tu ne ressentirais rien. Ou peut-être que si, mais là, tu sens à peine les fils qui rapprochent tes deux pans de peau. Elle est très concentrée dans ce qu'elle fait et, autant le dire, elle est plutôt impressionnante. Ce qui ne t'a pas empêché de prendre les devants pour avoir son prénom. Regarder sa blouse, c'est surfait ! puis surtout ça rapprocherait ton regard des aiguilles, alors tu évites complètement. En général, t'es casse-cou, mais tu supportes pas les points de suture. « Ulrich ! » Tu te présentes, t'es pas sûr que c'était ce qu'elle voulait, mais à défaut de tout, au moins, elle sait qui tu es. Enfin, à moitié, même si elle a lu ton dossier, elle connaît déjà ton identité.

Elle te présente un fauteuil sur lequel elle te conjure de t'asseoir sans négocier. Tu comptais pas le faire, mais ça te fait drôlement sourire de l'entendre négocier le fait que tu ne peux pas négocier. oui, c'est bizarre comme phrase. Alors, tu t'exécutes et tu t'assois sur ce fauteuil qu'elle tient fermement. « Ma suite ? La classe ! J'ai droit à un mini bar dedans ? » Un sourire en coin, tu aimes bien faire de l'humour. Même si tu sais très bien qu'entre ce qu'on pourrait imaginer et la réalité, tu vas pas avoir une vraie suite. Non, t'as bien compris, que tu allais être assigné le temps de faire tous les examens, et qu'on te laisse finalement sortir. Non ? « Combien de temps vai-je rester dans cette "suite" ? » Tu n'es pas vraiment inquiet, mais tu as le droit de savoir, après tout.

－ inscrit le : 25/04/2018 － messages : 19 － points : 68

Car Crash

Une fois qu’il est installé sur le fauteuil et qu’elle ouvre la porte, elle se dirige le long de ses grands couloirs blanc et tristes, elle se dirige vers les ascenseurs pour accéder à l’étage du dessus. Elle appuie sur le bouton, en se penchant par-dessus le patient et en lui souriant. «Je ne peux vous dire, le temps que vous allez devoir partager cette suite avec moi, Ulrich, mais je peux vous dire que je suis à votre entière disposition tout du moins pour cette nuit. »
Elle lui sourit en montant dans l’ascenseur, elle appuie sur le bouton pour monter d’un étage. Les murs blancs des urgences se transforment en des murs bleus terne qui ont le don de lui donner des frissons. Ces couloirs lui semblaient interminable pas qu’elle ne soit pas en mauvaise compagnie. On absolument pas, elle avait eu des patients bien plus chiant, vous lui permettrez d’utiliser ce mot, après tout vous n’êtes pas à sa place. Elle souriait à son patient en arrivant devant la chambre, pour une chance pour lui il ne devra pas la partager. . « Nous voilà arrivé Monsieur. En espérant que vous apprécierez la literie. » Elle ouvre la porte sur une chambre vide et glaciale. Elle lui montre le lit. . « Vous avez votre lit douillé à souhait, votre propre salle de bain…. Bon allez, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, la literie n’est pas terrible. » Elle lui fait un sourire avant de déposer le dossier et le fauteuil dans un coin de la chambre. Elle lui fait signe de se mettre dans le lit. Elle branche le tensiomètre et le moniteur afin de voir tous les paramètres vitaux nécessaires en dossiers. Elle attache les électrodes en souriant et le bracelet de tensions. . « Il faut vous détendre le plus possible. Plus les résultats seront bon, plus vous allez pouvoir sortir. »
Elle sentait que son patient n’appréciait pas vraiment les hôpitaux. Quand elle appuya sur les moniteurs pour les mettre en route, elle alla chercher de nouveau le dossier afin d’y noter les résultats et ainsi les transmettre. Les résultats étant plutôt positif, il ne devrait pas rester longtemps. Elle regarde le pansement une dernière fois. . « Avez-vous besoin de quelque chose ? » Elle retire doucement le bracelet de tension ainsi que les électrodes, elle lui souriant.

‹c› Vanka

－ inscrit le : 22/04/2018 － messages : 153 － points : 432

car crash
elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, elle m'a touché, je suis foutu.

Tu n'as pas fait de chichis, tu t'es contenté de faire ce qu'on te disait. D'ordinaire, c'est pas ton truc, mais là, tu t'es dit que ça te donnerait peut-être tes chances. Oui, tu t'es dit que tu aurais tes chances avec cette belle infirmière. Stupide ? Certainement un petit peu, dans le fond. Surtout que si ça se trouve, tu n'as aucune chance, mais là, tout de suite, tu n'écoutes plus ta raison, tu ne sais même pas ce que tu écoutes. Faut dire que pour la première fois depuis Elise, tu es pris au dépourvu complètement face à elle. Et encore, ton ex que tu caches aux yeux du monde extérieur, de qui tu tais tes fiançailles ratées, c'était rien comme réaction, face à Lidya. C'est tout ce que tu sais d'elle, d'ailleurs. Son prénom. C'est bête, tu aimerais bien en savoir plus sur elle mais... mais en fait, ça fait genre même pas dix minutes qu'elle est là, qu'est-ce que tu pourrais bien savoir sur elle ? T'en sais fichtrement rien, à vrai dire. Preuve que tu ne la connais tout simplement pas, que ton coeur s'emballe probablement pour rien. Mais le problème reste entier, il s'emballe. « Partager ma suite avec vous ? Donc vous allez rester avec moi ? » Pour une raison inconnue t'es ravi de savoir qu'elle va être à ta disposition. Tu ne la reverras sans doute pas après ça, surtout si tu n'as pas envie de mourir en motocross, donc l'hôpital, ce sera sans doute à éviter. « Oh ne vous en faites pas, j'suis bien plus solide que ce que j'en ai l'air ! » Puis ton lit n'a jamais été douillé, tes frères et sœurs te l'ont toujours fait remarquer. Au lieu de quoi, t'es pas compliqué tu dors n'importe où, même par terre.

Tu t'assieds sur le lit où elle te montre qu'il faut que tu te mettes. Bon, encore une fois, tu t'exécutes sans rechigner. T'as pas envie de faire le difficile, et même si tu t'es parfois montré récalcitrant tu l'es jamais devant une jolie fille, qui te fait de l'effet de surcroît. Tu réfléchis un instant. « Si je sors vite, comme vous venez de le dire, j'aurais effectivement besoin de quelque chose... votre numéro, par exemple... » Un petit sourire angélique vient se poser sur tes lèvres. Après tout, qui ne tente rien n'a rien, pas vrai ?